ARCHIVES DES ACTIVITÉS DU RCKL

Mon kmer a souffert - grave! - il faut que je m'occupe. Pour bien travailler il faut une pièce à +/- 20°C; heureusement le maire de notre village m'a donné son OK pour squatter la salle de fêtes pendant deux jours. Temps total: deux fois deux heures suivi de deux nuits pour laisser sècher. C'est finalement assez facile - il faut juste faire attention à bien préparer le matos avant d'activer résine et/ou gelcoat. J'ai fabriqué une vingtaine (ou plus) de planches à voile dans le garage de mon père quand j'avais 20 ans. Une règle d'or que j'ai appliqué ici aussi: peser les composants à la maison et conditionner des petites doses "prêt à l'emploi". Consommation: 100g de résine (+ 2,5g d'activateur), 50g de gelcoat jaune (+ activateur) et 25g de gelcoat bleu (+ acti..). Je travaille normalement avec un mélange "faible"; le temps de sèchage devient plus long, mais c'est finalement plus stable. Nettoyage avec acétone nécessite une masque et gants. Pensez-y!

Pour ce dernier SLB avant l'hiver, nous étions accompagnés par une bonne partie du petit club de Louvroil. Il s'en est suivi quelques échanges de n° de téléphone qui promettent une saison hivernale chargée ;-) Côté températures, il faisait plutôt frisquet mais une fois de plus, le soleil fut de la partie juste le temps de la séance, pour nous réchauffer et faire naître la beauté de l'eau vive. Quelques heures après, la neige tombait... c'est pas du timing ça ?

22 km pour cet aller-retour sans navette. Températures estivales et une mer très plate ... jolie ballade

Dans les belles couleurs de l'automne, flattées par le soleil, les eaux vives sont toujours magnifiques. Cette année, étonnamment peu de monde s'était donné RDV, ce qui nous a permis de profiter pleinement de tous les spots du bassin, plus rafraîchissants les uns que les autres. Le bonheur, quoi !

Petite séance de préparation à Cergy, pour ce qui fut le premier véritable jour automnal de l'année.

Superbe temps pour notre sortie classique de septembre. Nous nous sommes retrouvés sur place avec Manu qui a rapatrié une grosse partie de la section loisirs du club de Tours. Belles navigs et barbecue entre copains pour bien terminer ce mois de septembre.

23km - sous un ciel gris avec beaucoup de pluie ... mais nous n'avons jamais vu autant de phoques aussi près. Ils nous ont regardé avec beaucoup de curiosité et le kayak de Katrin était délicatement testé. Retour vers Quend Plage après un stop "cool" à Berck.

Petite virée sur notre stade d'eau vive local histoire d'attaquer la rentrée en pleine forme. Catherine et Léoni ont (re)gouté aux joies de l'eau vive en hot dog, Fabien avait son Guigui presque flambant neuf et le bassin n'était même pas en configuration *si* pourrie que ça, what else ?

Deux semaines pour faire la Durance, la Durance et la Durance. Il n'y avait pas d'eau - nulle part - juste un matin à la triple chute du Guil pour faire photos. Mais Adrian a commencé l'EV et Willem est maintenant "airborn" en montagne. Comme le Lac de Serre-Ponçon n'est pas loin, nous avons même profité de l'occasion. Et enfin il y a finalement un vidéo de la Durance intégrale - d'Argentières à Embrun.

Profitant d'un aller/retour à faire sur Lyon, nous avons découvert deux spots qui se trouvaient sur notre route: Charnay et le stade de Sault Brenaz (l'Isle de la Serre), au cours d'un périple caractérisé par une sévère canicule.
Perdu au milieu de nulle part, le spot de Charnay est un endroit simple mais magique: les vaches d'un côté, le flot tranquille de la Saône de l'autre, il flotte dans l'air une ambiance d'antan, un paradis de tranquillité perdu. Le point d'embarquement en aval se présente sous la forme d'une petite "crique" et l'eau chaude et poissonneuse invite immédiatement à la baignade. Le spot en lui-même est fidèle à la légende: énorme ! Tantôt rouleau accueillant, tantôt vague lisse, il évolue au fil de la session en fonction du niveau d'eau, fluctuant selon une loi que personne encore n'a pu déterminer (et pourtant il y a du monde sur l'affaire!)
Le stade de l'Isle de la Serre est également très intéressant à plus d'un titre: d'abord il propose un camping directement sur le bassin, dont le prix combiné avec l'accès journée au stade est modique. Ensuite le bassin en lui-même est très intéressant quels que soient votre niveau ou vos objectifs: les débutants peuvent démarrer sur le bas, les autres pourront travailler leurs techniques de rivière, slalom ou freestyle sur la partie hautes, grâce à d'innombrables mouvements d'eau puissants et variés.
Bref un séjour où l'on s'est fait plaisir du début à la fin...

Petite séance bien sympa à Saint Laurent en ce jour de l'été, avec pas mal de monde au RDV. Une occasion de revoir et renaviguer avec des vieux potos pas vus depuis longtemps !!

Embarquement à Audresselles puis 21 km sous le soleil. Au début 2 Bft, vers le fin 4 Bft - tout le temps de l'arrière. Malheureusement ma carte 16GB était pleine après 2/3 de la distance - les conditions "intéressantens" ne sont pas dans la vidéo. En fait la dernière heure était surf de A à Z et vous pouvez voir que la mer est très différente dans les photos du débarquement de Katrin, Sophie et Mathieu.

Pour cette nouvelle et toujours aussi belle édition de la concentration Vézère, Matthieu et Arnaud se sont pointés chacun avec 2 kayaks: luxe total. Dimanche soir après l'apéro, nos deux compères sont allés taquiner populasse et alcool locaux lors de la soirée organisée. Même les esquimautages du lendemain n'ont pu leur remettre le cerveau à l'endroit et l'aspirine a dû être mise à contribution pour les soulager de "la barre"...

Il faut se lever TRES tôt pour participer ... mais quelle ballade. 26 km sous le soleil, un quart de ça en surfant .... regardez le vidéo.

Pour ce nouvel épisode de la saga "le RCKL va à Metz quand il fait froid", nous étions pile poil dans la thématique... La petite bruine du samedi a laissé place à un beau soleil le dimanche, malheureusement pas assez puissant pour chasser réellement la froidure de l'air hivernal qui soufflait. Nous avions le bassin pratiquement pour nous, les nombreux autres kayakistes attendus ayant peut-être renoncé. L'auberge de jeunesse étant complète, et les hôtels pas chers de la région mal famés, nous avons opté pour un retour aux sources en allant camper au club de Metz. Le BE local, bien accueillant et sympa, nous a "laissé les clefs" et nous avons donc pu profiter des douches et vestiaires chauffés, ce qui n'était pas du luxe vu les températures de la nuit. Bref, il faut VRAIMENT que nous songions à décaler le WE Metz d'un mois l'année prochaine !

Grand tour de la Baie de Somme à l'occasion de cette "Marée du Siècle", avec un vent de Nord plutôt frais et un ciel finalement assez clément. La hauteur de cette marée nous a donné accès à des endroits habituellement secs, vraiment exceptionnel... après un petit tour sur le mascaret qui lui n'avait d'exceptionnel que sa fréquentation, avec plus d'une vingtaine de va'a, sup et kayaks.

NB: le séjour fut marqué par une gestion calamiteuse de la caméra, avec pour conséquence un manque d'images sur certains parcours :-(

Cette année nous avons bénéficié de niveaux d'eau exceptionnellement hauts: à titre d'exemple, la Saine que nous avions naviguée l'année passée à 6 m3/s, avec une limite supérieure aux alentours de 20 m3/s d'après les topos, coulait à plus de 120 m3/s le jour de notre arrivée ! En conséquence, tout un panel de rivières moins "classiques" s'offrait à nous pour notre plus grand plaisir.

• Angillon: direction l'«aqualand franc-comtois» donc, qui coule à deux pas de notre gîte, et qui se présentait avec un niveau d'eau proche du sup. C'est une rivière à passages: soit des chutes artificielles, soit de gros rapides IV comportant seuils, porte-feuilles, slides et gros rouleaux. J'ai personnellement eu un peu de mal à apprécier la descente: temps maussade, beaucoup de branches en cette sortie d'hiver, et peu de luminosité (nous avons embarqué un peu tard et fini presque dans le noir !). L'un dans l'autre, une rivière à refaire dans de meilleures conditions afin qu'elle puisse révéler tout son potentiel.
• Seille: le deuxième jour le temps avait tourné au printanier et nous avons vraiment pu nous faire plaisir sur cette petite perle qui coule dans une belle vallée. La Seille est une sorte de Hulle, offrant continuellement de petits rapides sympathiques. Cependant, elle possède également plusieurs chutes idéales pour découvrir l'activité sans grands risques. Seule la grande chute (5 bons mètres) a été portée: le bassin de réception nous semblait bien étroit et nous avions des doutes sur le fond. L'expérience de la chute suivante, dite "du cimetière", nous a appris que la grande chute était probablement faisable sans risque, pour l'année prochaine donc.
• Ain: le troisième jour nous sommes partis avec l'intention de faire le parcours supérieur de la Loue, les fameuses "gorges de Noailles", parcours emblématique de toute la région. Ce parcours nécessite beaucoup d'eau car EDF dérive une grande partie de la source, ne laissant passer qu'un mince filet en temps normal. En arrivant au débarquement, le niveau semblait TRÈS élevé. Les derniers rapides semblaient faisables mais vraiment sport. L'explication nous a été donnée directement par le personnel de la centrale EDF: l'intégralité de l'eau passait dans la gorge, EDF ne prélevant que 3 petits m3. Il y avait donc environ 50 m3/s sur ce parcours conseillé entre 8 et 10... par curiosité nous nous sommes rendus au départ pour examiner un peu les rapides. Enormes ! La chute de 10 m était non seulement monstrueuse mais également précédée d'un rapide de 500 m avec arrêt quasiment impossible. Bref, une fois de plus le parcours nous a échappé. Nous nous sommes donc rabattus sur une petite alternative sympa: les sources de l'Ain. A 2 km de l'embarquement, le chemin forestier couvert de neige nous a obligé à laisser la voiture pour traîner nos kayaks à bout de leash: une ambiance "treck" qui n'est pas pour me déplaire. Avec un débit triple de celui de l'an passé, nous avons redécouvert le parcours. La grande chute (11 m) nous a fait hésiter un instant: approche facile, lèvre parfaite, absence de rappel... mais le manque d'expérience nous a fait sagement renoncer. La dernière chute du parcours (5 m ?) semblait faisable, et nous avons tenté notre chance. Pas le beau "vol" que nous espérions, mais pas de bobos, on fera mieux la prochaine fois !
• Saine : le dernier jour, tous les indicateurs semblaient pointer la belle du jura, alors pourquoi chercher autre chose ? À l'embarquement le temps froid et l'appréhension ont failli nous faire repartir plus tôt que prévu... et ce n'est qu'après quelques tergiversations que nous avons embarqué à la sortie des gorges de la Langouette, toujours aussi magnifiques. Le seuil du verrou (le premier rapide clé du parcours) rappelait sur sa partie droite, et en l'absence de sécu nous avons préféré court circuiter le rapide d'approche, pour sauter directement le seuil dans sa partie gauche. Hormis cela la descente fut très agréable et terminée en une bonne heure de moins que l'année passée.
C'est sous un ciel bleu limpide et un soleil à la chaleur timide que s'est achevé notre trip Jura 2015: pas de doutes, on reviendra.